Le storytelling n’est pas un concept nouveau. Les meilleurs publicitaires l’ont toujours utilisé, sans le nommer. Au fil du temps, il est devenu très à la mode et, aujourd’hui, il est impossible de créer une bonne campagne de comm’ sans raconter une histoire. Parce que oui, le storytelling consiste « tout simplement » à raconter une histoire. Mieux encore, comme le disait Pierre Bellemare qui maîtrisait le sujet avant tout le monde, « un bon conteur, c’est celui qui parvient à vous intéresser en vous parlant de sujets qui ne vous intéressent pas ». Fascinant n’est-ce pas… En 5 étapes, découvrez les secrets d’un storytelling qui fait mouche !
Le storytelling : c’est quoi et comment ça marche ?
Nous lisons et entendons quotidiennement des dizaines de messages. Ce que nous en retenons ? +- 10% selon la science. En revanche, nous n’oublions jamais un ressenti. Vous voyez où nous voulons en venir ? Arriver à faire passer l’entièreté de votre message, c’est arriver à toucher votre cible littéralement en plein cœur, à lui provoquer une émotion. Le storytelling est donc une affaire de ressenti. La façon dont vous allez parler à votre public est la base d’une communication réussie. En fait, le storytelling, c’est « une méthode utilisée en communication fondée sur une structure narrative du discours qui s’apparente à celle des contes et des récits ». Hé oui, chers lecteurs, il va falloir vous trouver un contexte, un héros, un méchant, une quête, quelques péripéties et un dénouement final. Alors, à vos stylos, prêts, écrivez !
Étape 1 : l’histoire et la quête
Nous avons tous des histoires à raconter. Mais pour arriver à captiver une audience, il faut que votre histoire soit prenante pour elle. Que cherche votre lecteur ? A quoi est-il sensible ? Et que cherchez-vous à travers l’histoire que vous souhaitez lui raconter ? Vendre ? Ce n’est pas assez précis… Le storytelling ne sera efficace que dans un contexte particulier, avec un message particulier, sur une cible particulière. Car effectivement, on ne peut pas plaire à tout le monde. Vous cherchez à vendre, ok. Mais quoi ? Quand ? A qui ? Comment ? Commencez donc par déterminer votre objectif. Tentez ensuite de comprendre votre cible et, enfin, choisissez les émotions que vous souhaitez faire passer. Une campagne de communication peut interpeller en choquant, en suscitant la peur, l’empathie, la joie, etc. Tout passera si c’est plausible et joliment raconté 😉
Étape 2 : les personnages
Une histoire n’existe pas sans au moins un héros. Et pour que votre récit fonctionne, il faut que votre lecteur s’identifie à lui au point d’en faire un acteur de sa propre vie. Qui ne connait pas le Prince de « Lu » ? Cet exemple typique montre qu’un simple personnage peut changer la vision que nous avons… d’un biscuit ! Non seulement les enfants s’identifient à lui, ce prince fort, vaillant et sympathique, mais en plus les parents effectuent un raccourci d’idées évidemment calculé par la marque : le biscuit a forcément de bonnes valeurs nutritives. On nous l’aurait démontré par des chiffres ou des graphiques, avouez que ça aurait eu beaucoup moins d’impact…
Étape 3 : le contexte et les enjeux
Où se passera votre récit ? N’hésitez pas à donner des détails pour que votre cible puisse s’identifier facilement, en un coup d’œil. Veillez aussi à ce que votre contexte soit cohérent par rapport à votre histoire. Maintenant que vous savez où se passe l’action, comment va-t-elle démarrer ? Et comment est-elle censée se terminer ? Ne pensez pas encore, à cette étape, au cœur du récit. Il s’agit simplement de définir un début et une fin, c’est-à-dire de mettre concrètement sur papier votre objectif. Vous souhaitez mettre en avant l’un de vos services qui serait la relecture de textes pour les étudiants ? Faites donc en sorte que votre héros réussisse son mémoire de fin d’étude à la fin de votre histoire. Inutile d’aller chercher bien loin. L’enjeu doit être clair, précis, et parler à votre public cible.
Étape 4 : les péripéties
Bon, vous vous en doutiez… Votre sympathique héros ne pouvait pas aller d’un point A à un point B sans se prendre un peu les pieds dans le tapis, ce serait trop simple. Et surtout pas réel du tout. Une histoire linéaire va endormir votre audience. Alors ponctuez-nous tout ça de rebondissements ! Faites perdre du temps à votre personnage sur l’écriture de son mémoire, faites-lui un peu s’arracher les cheveux avec ses professeurs ou faites en sorte qu’il obtienne quelques remarques négatives concernant ses capacités rédactionnelles. Il ne s’agit évidemment pas d’en faire un martyr ou de le rendre ridicule, mais de le placer en situation réelle et de pointer ses besoins concrets. Gardez en tête que le storytelling, c’est un peu votre histoire et celle de votre société. Mettez-y de la personnalité, servez-vous de votre vécu, ça n’aura que plus d’impact sur votre public.
Étape 5 : la chute et l’avenir
L’heure est venue de clôturer votre histoire. Il faudra que votre chute soit positive et ouvre des portes sur l’avenir. N’oubliez jamais que l’objectif de votre storytelling est tout de même, au-delà du récit, de vendre un service ou de promouvoir un élément de votre entreprise. Pensez donc positivité ! Votre société est là pour aider le personnage, pour le mettre sur la bonne voie, pour l’aiguiller, pour le sauver. Si vous optez pour une fin négative, soyez prudent ! Certaines publicités fonctionnent sur ce principe, par exemple les communications concernant le port de la ceinture de sécurité en voiture. Attention, c’est touchy et ça doit être réalisé en finesse !
Une fois cette première histoire terminée, pensez déjà aux tomes 2, 3, etc. Les gens adorent les sagas et votre communication sera toujours renforcée si elle s’établit selon un fil rouge 😉 Une seule condition : ne mentez pas à votre lectorat, il s’en rendra vite compte et perdra tout crédit en votre société.
Raconter votre histoire, c’est notre passion et notre métier ! Vous ne savez pas comment vous y prendre malgré ces quelques conseils ? Vous manquez de temps pour établir de bons récits ? Contactez-nous et discutons-en ensemble 😊